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Les préparatifs

Note d'intention du documentaire

Un documentaire de Cécile Décaudin, Florent Delval et Yann Flament

Titre du projet : Hivernage à Saint-Louis du Sénégal

Synopsis du documentaire.

Dans un taxi. Les alentours de Saint-Louis.

Les dernières nouvelles de Saint-Louis nous parviennent au travers de la voix nasillarde de la radio. Le présentateur lit ses notes depuis l’intérieur du studio. Les images de l’extérieur arrivent ensuite... Les alentours de la ville aperçus par la vitre d’un taxi qui sillonne la route principale. En ce début d’août, il est probable que les nuages de poussières n’aient pas encore laissé place aux nuages de pluie. "Et maintenant le point sur la météo ..." poursuit la radio. Les informations générales sur la saison des pluies se feront par ce biais. Le chauffeur de taxi aura peut être quelque chose à dire sur la question. Cette séquence doit être l’occasion de montrer le rythme que l’on tentera d’imprimer au documentaire : le trajet s’inscrira sur la longueur, parfois même sera-t-il ralenti par d’autres automobiles, des voitures à cheval, des piétons.

Le quartier de Pikine.

Avec nous dans le taxi, notre premier interlocuteur, un homme d’une trentaine d’années. Il nous emmène dans son quartier :Pikine. Les rues y sont étroites. Le taxi s’arrête à l’entrée du quartier. Nous pénétrons à l’intérieur. Aspects généraux du quartier : l’architecture désordonnée des maisons, les rues en terre battues, les ordures à l’extérieur. Une grande animation y règne : les enfants qui jouent dans la rue, les adultes qui discutent aux portes de leur maison, les chèvres qui déambulent librement. Notre personnage nous introduit dans sa maison. Il nous présente à sa famille, ses parents, ses frères et soeurs, ses enfants et sa femme. Nous discutons sur les raisons de leur installation à Pikine, nous évoquons le phénomène de l’exode rural. Nous aborderons les conditions de vie dans ce quartier et plus spécifiquement durant l’hivernage : le manque d’eau avant les tombées de pluies, les inondations annuelles durant cette saison, l’état catastrophique des rues. Sont-ils sensibilisés au question de salubrité et de santé ? Ensuite, notre interlocuteur principal nous propose de rencontrer un membre de l’association qui a relogé sa famille l’année précédente.

Les locaux associatifs.

L’emploi du temps de ce personnage est chargé. Il est sans cesse en déplacement. En le cherchant, nous visitons les locaux des différentes associations, très actives lors de cette saison ( prévention sanitaire, relogement des sinistrés, ramassage des ordures ...) : les associations de femmes, les associations sportives, les associations de quartiers, les ONG... Nous le trouvons finalement en visite dans une famille du quartier des Eaux Claires. Il fait de la prévention auprès des familles régulièrement inondées. On le suit dans ces diverses activités. Il nous explique alors le fonctionnement du réseau associatif. Il nous emmène dans un dispensaire

Visite d’un dispensaire.

Nous y rencontrons un infirmier, un médecin. Ils nous expliquent les retombées sanitaires et écologiques du barrage de Diama sur la ville de Saint Louis. Celui-ci, bâti il y a une dizaine d’années, a modifié considérablement l’impact des inondations en introduisant de nouveaux problèmes de santé : quasi permanence des problèmes de paludisme, épidémie catastrophique de bilharziose en amont du barrage. Par ailleurs, le niveau des inondations s’est décuplé depuis cette construction, notamment lors de l’ouverture des vannes. Les eaux du fleuve débordent alors considérablement.

Sur les lieux du barrage.

Nous reprenons un taxi. Découverte des alentours de la ville. Sur le barrage, un responsable nous explique les raisons de sa construction : ses enjeux économiques (irrigation de la région afin de permettre le développement agricole), les différents acteurs liés de ce projet. Avec le responsable, nous évoquons la notion de développement durable. Prévoient-ils de remédier aux problèmes sanitaires et si oui, comment ? Nous évoquons ces projets, notamment le programme ESPOIR.

Retour à Pikine sous la pluie.

Après les premières pluies, nous retournons à Pikine. Avec notre premier interlocuteur, nous observons la vie quotidienne sous la pluie, les tentatives d’aménagement des rues à l’aide de pneus et de pierre. Une certaine tension s’installe : la maison de notre personnage va-t-elle être inondée ou pas cette année ?

D’autres quartiers.

Nouvelle rencontre avec le membre d’association. Il nous fait découvrir l’état général de la ville, les quartiers épargnés, les quartiers les plus touchés. Nous évoquons les solutions à long terme pouvant prémunir les populations contre les risques d’inondations. Ces solutions ne demeurent que très localement appliquées...

A la mairie.

Rencontre avec le maire ou un élu local qui nous présente les actions menées par les institutions locales. Celui-ci nous explique le manque considérable de moyen empêchant la mise en oeuvre de ces projets.

Pikine inondé. Le relogement.

La maison est finalement inondée : la famille est obligée de se faire reloger. Pour cela, ils se mettent en rapport avec des membres de l’association de quartier de Pikine. Plusieurs solutions se présentent : aller vivre durant cette période dans une école, habiter chez des membres de leur famille épargnés, attendre que l’association arrive à leur trouver une maison vacante. Habitués aux inondations, ils essaient de poursuivre leur activités quotidiennes. D’ailleurs, plusieurs membres de la famille se rendent à une fête de quartier.

Visite aux habitants sinistrés.

Le membre de l’association travaille tard quant à lui, il doit rendre visite aux familles sinistrées et également établir avec les responsables de quartier des solutions de relogement en urgence.

Le marché.

Le lendemain, rencontre avec notre interlocuteur de Pikine sur le marché principal où se côtoient des stands traditionnels ( par terre ) et des stands plus modernes. Celui-ci s’apprête à aller à la Mosquée car nous sommes vendredi. Sur le chemin, de grandes mares d’eau obligent à de nombreux détours.

Pikine sinistré.

De retour à Pikine, la maison est vide, la famille est relogée. Nous la trouvons en train de préparer le thé en écoutant la radio. L’animateur annonce de nouvelles pluies à venir dans les jours qui suivent.

Aujourd'hui, le documentaire est réalisé. Son titre définitif est

Saint -Louis face aux pluies.

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